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2 participants

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Message  CLAUDINE Lun 17 Mai - 17:28

Tison arraché au feu, je viens par cet humble témoignage rendre gloire à Celui qui peut tout par la vertu qu'Il a de s'assujétir toute chose.
C'est en 1992, alors que tout mon horizon s'assombrissait, que j'entendis pour la première fois la "Parole prophétique", par laquelle je fus sauvée.
C'est déjà une copine qui venait de rencontrer l'église qui vint à ma rencontre, alors que nous étions en brouilles depuis quelques mois. Elle m'invita à diner et très doucement, comme pour ne pas me brusquer, elle orienta la discussion sur le nom de Jésus-Christ. Je fus surprise d'entendre ce Nom, vu qu'elle venait d'une famille musulmane, mais la surprise me ferma la bouche et je la laissais parler. Fatiguée de la débauche dans laquelle je vivais, je vis qu'il s'était produit du changement dans sa vie et j'eus soif d'en savoir davantage. Elle avait des petits traités qui développaient les passages bibliques et sans trop savoir ce que je faisais, j'en pris quelques-uns. Elle m'avait invitée à venir écouter cette Bonne Parole et voyant son visage rayonner, je ne pus m'y opposer. Quand je rentrais chez moi, les premiers versets du chapitre 59 du prophète Esaïe me parlèrent. En effet, il est écrit :
Non, la main de l'Eternel n'est pas devenue trop courte pour sauver
Ni Son oreille trop dure pour entendre.
Mais ce sont vos fautes qui mettaient une séparation entre vous et votre Dieu ;
Ce sont vos péchés qui vous cachaient sa face et l'empêchaient de vous écouter.
Ces paroles eurent pour moi tout leur sens, car je fus convaincue de l'éxistence de Dieu et commençais à prier en Lui demandant de me sauver.
.../...

CLAUDINE

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Message  CLAUDINE Lun 17 Mai - 21:20

.../...
MA NAISSANCE MON ENFANCE

C'est une nuit d'hiver en mille neuf cent cinquante trois que ma maman entendit mon premier cri, dans une maternité de la région Parisienne.
Issue d'une famille catholique pratiquante de son côté, je reçois dès la primeur de mes années un baptême selon les rites et coutumes ancestrales.
Eloigné de leur domicile, mes parents, ouvriers, rejoignent leur lieu de travait en moto et nous confient , mon frère aîné et moi-même à la garde de nos grands parents.
Grand père, héritier des dons de son père, exerce le métier de boucher et se rend au labeur par les transports en commun.
Orpheline dès son plus jeune âge, grand mère fut recueillie dans un orphelinat tenu par des femmes religieuses et elle y reçut tout un enseignement. Heureusement, elle n'a pas gardé le célibat, ce qui est parfois le cas des jeunes filles qui sont engagées sous les coupes de la religiosité.
Au sein de son couple, elle éleva trois enfants ; deux garçons et une fille, ma mère.
Dès mon très jeune âge, je suis une enfant triste et sauvage.
Entre ma seconde et troisième année, sans être consciente des drames qui se tramaient dans ma famille, je vis disparaître deux personnes que j'aimais.
En premier lieu, c'est le frère aîné de maman qui décède de la tuberculose, laissant une jeune veuve et ses trois jeunes enfants.
Son épouse, atteinte de la même maladie, lui survivra avec l'aide de la médecine et elle vit le mariage de ses enfants et la naissance de ses petits-enfants.
Vu mon caractère, il avait été conseillé à mes grand parents de me mettre en école maternelle, pour un un éveil à la vie collective.
Renfermée, je refoulais toute loi de la vie sociale et partais souvent m'isoler pour pleurer. J'étais la risée de mes petits camarades d'école.
Lorsque j'en parlais à mon entourage, ma famille, c'était moi la niaise qui ne savais pas vivre et je ne recevais aucune consolation.
Mes seuls bons moments, étaient en soirée, lorsque j'attendais la visite de mes parents, après leur travail. Dès que j'entendais le vrombissement de l'engin, je courrais à leur rencontre pour me jeter dans leurs bras.
Mais un soir, ce ne fut pas la bécanne que j'entendis, mais des coups frappés à la porte. Grand mère m'isola et répondit. Curieuse de nature, j'ouvris doucement la porte que grand mère avait fermée et vis deux agents de police. Il venaient annoncer qu'un accident de la route était survenu à mes parents.
Maman, projetée sur le bitume dans la violence du choc, eut la nuque brisée par le casque sensé la protéger. Transportée dans une unité de soins intensifs, elle succomba à ses blessures, après quelques jours de coma. Elle avait 28 ans et je ne me rendais pas compte que je ne la reverrais jamais.
.../...

CLAUDINE

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Message  CLAUDINE Mar 18 Mai - 12:00

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La fête de Noel qui suivit le décès de maman fut bien triste, mais je n'avais que trois ans, et restais bien naïve pour réagir à cette cruelle disparition. Papa, lui resta vers les siens. Les deux familles étaient divisées et jamais je ne vis de réunions de famille entière à l'occasion des fêtes sensées réunir les clans familiaux. Chez nous l'orgueil n'était pas dénoncé comme un péché grave, mais considéré comme une vertu. Chacun jugeait la paille de l'autre avec sa poutre et la méchanceté régnait avec tous ses droits et ses interdits.
Papa ne fut jamais bien considéré dans sa belle-famille et le mariage entre ma mère et lui ne fut que tolérance et réparation, vu l'arrivée de mon frère.
La mort de son épouse le laissa dans un grand désarroi et une grande révolte. Cette épreuve était trop lourde, son bonheur s'enfuyait.
Mais il venait tout de même nous visiter et quelques fois, il me prenait chez lui quand il ne travaillait pas. Un jour, alors qu'il m'emmenait en promenade, il fut pris par le désir de fuir le tourment dans lequel il était plongé. En effet, il conduisait l'engin lors de l'accident et sa belle-famille le tenait pour responsable de la mort de son épouse. Dans un accès à la folie, il me prit dans ses bras et voulut sauter d'un grand pont dans la Seine pour nous noyer. L'opportunité de secours fit que ce geste fut arrêté à temps et cette promenade s'arrêta dans une poste de police. Mon frère et moi-même furent placés dans un centre de l'assistance publique et papa en détention en attendant une décision du tribunal compétant. Le souvenir que je garde de ces temps pourtant si lointains, sont les larmes qui coulèrent à grands flôts, car je me retrouvais sans parents. Je ne connaissais pas Dieu, qui est le Père des orphelins et qui avait tout dirigé pour que je sois gardée en vue de Son Evangile.
Après quelques mois, un jugement en cours d'assises prononça la peine minimale de cette instance et papa perdit ses droits parentaux. Mes grands parents maternels obtinrent la tutelle, partagée avec leur dernier fils et son épouse. Ainsi, nous fûmes de retour en famille et la vie reprit son cours.
Pour moi petite fille de trois ans, je mis vite en oubli ces mauvais moments, mais les photos de famille me rappelait tout de même la réalité sans que je la sache exactement.
En grandissant, j'en vins à développer un caractère méchant, menteur, arrogant, insulteur. Mes temps scolaires furent échec sur échec, et ma famille désespérait. Mais l'être humain fonctionne toujours pour chercher des solutions à toute chose, surtout celle d'éduquer les autres à son image. C'est ainsi que chaque membre de ma famille usa de sa philosophie pour essayer d'enrayer mes débordements. Mais comment ôter la folie logée dans un coeur, qui empêche d'entendre les choses de la vie avec sagesse ?
J'essayais de mettre en pratique ce que j'entendais, mais la chair est la chair, et je ne trouvais aucun appui pour changer ma conduite.
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CLAUDINE

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Message  CLAUDINE Mer 19 Mai - 4:25

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J'aimais tout de même bien aider à la maison, ne serait-ce que pour avoir quelque reconnnais-
sance et quelque récompense. Mais, tout ce que je faisais était vain et souvent comme je n'accomplissais pas les tâches à la mesure de l'attente des miens, j'entendais plutôt des représailles que des compliments. Vraiment, rien ne m'encourageait. Parfois, grand mère était exaspérée de mes maladresses et elle me maudissait en disant que je ne ferais jamais rien de mes dix doigts. A mon insu, elle me jetait de mauvais sorts, qui eurent leur répercussion, jusqu'à ce que je trouve le chemin de la Croix, et que j'entende que Jésus avait vaincu la malédiction du péché. Tout au long de ma pauvre vie, tout le travail que je trouvais n'aboutissait à rien, mais j'avais enfoui toutes ces paroles méchantes qui m'avaient été envoyées, je ne savais pas pardonner.
Grand père, lui, essaya de m'éduquer par les mathématiques. Dans leur demeure, mon coin de repos était dans la salle de séjour. Le soir, avant de partir dormir, souvent, il laissait son porte-monnaie sur la table. Quand je ne dormais pas, tout doucement, je m'emparais du magot pour y soutirer de quoi satisfaire mes convoitises de bonbons.
Je souligne tout de même que les efforts accomplis pour l'aide aux travaux de famille n'étaient pas récompensés et que j'avais les mêmes appétits que mes petites camarades qui elles, avaient de quoi se procurer des friandises.
Aussi, grand père n'était pas dupe et lorsqu'il s'appercevait des mes larcins, me demandait de venir le voir pour faire quelques devoirs. Il me faisait copier quelques textes de problèmes mathématiques à résoudre, laissant ressortir la laideur de mes actes cachés. Sans trop savoir pourquoi à l'époque, je pensais toujours que personne ne pouvait me voir et que je ne serais jamais prise. Pourtant, aujourd'hui, mon Père Céleste m'a fait connaître que chacun récolte ce qu'il a semé.
Mais à l'époque, je ne savais pas ce qu'était le péché et pour moi rien n'était grave, car la jeunesse a ses vanités et je ne saisissais pas qu'il en allait de mon avenir éternel.
Dès que mon âge le permit, je fus envoyée rejoindre les bancs du domaine où s'assemblaient les croyants du culte ancestral. Dans ces moments, grand mère devint très fière de moi, car elle pensait que la religion, surtout la sienne, allait me changer et me guérir.
En effet, après la mort de maman, je fus atteinte d'énurésie et vécus beaucoup de cauchemards nocturnes. Mes rêves étaient des visions hantées, où je me trouvais toujours dans des situations horribles sans issue. Seuls, mes hurlements me réveillaient et souvent je devais changer mes draps en pleine nuit. Je ne pouvais pas parler de cela, car tout ce que je confiais à mon entourage semblait rester que propos sans fondement et pourtant, les membres de ma famille qui étaient présents, donc témoins de mes cauchemards restaiens sourds à mes plaintes. J'avais fini par me taire et garder tout au fond de mon coeur.
En fait, je ne savais pas que les orgueilleux ne supportent pas les faibles et qu'avec toute ma faiblesse, je gênais mon entourage.
J'en vins donc, avec mon frère à fréquenter le culte catholique. Nous-nous rendions dans un grand et haut édifice. Lorsque j'y allais, j'étais fascinée par les fresques, les statues, sans savoir tout ce que cela représentait. Attirée par tout ce mysticisme, je vins souvent m'y réfugier, pour chercher du secours.
J'écoutais donc les lois dogmatiques qui étaient préchées et essayais de les mettre en pratique.
Lorsque grand mère me voyait pécher, elle m'envoyait d'emblée rencontrer un prêtre pour mettre ma vie "à la lumière devant la divinité".
J'allais donc comme elle me disait "confesser mes péchés". Mais où est la "Lumière", lorsque que l'on rencontre une personne derrière un rideau noir, quelqu'un dont on ne voit même pas le visage et à qui l'on confie tout son mal-être intérieur, avec l'espoir d'en être délivré ? Oui, j'avais huit ans et je reconnaissais subrepticement le péché, sans véritable conviction, mais tout simplement pour plaire à ma famille, qui se targuait de religiosité, sans savoir qu'ils s'opposaient entièrement à l'Autorité Suprême. Je récitais des paroles incantatoires pendant des heures, pour en ressortir comme j'étais entrée. Ce culte enseignait beaucoup le mérite du salut par ses propres efforts et les oeuvres humaines. Alors, je faisais comme je l'entendais, mais sans réel résultat et souvent déçue et abusée.
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CLAUDINE

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Message  CLAUDINE Mer 19 Mai - 14:35

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Je voudrai cependant partager les bons moments de ma jeunesse, notamment les périodes hivernales bien enneigées.
Chez nous, un gros poêle de fonte servait à notre chauffage. L'hiver, grand mère y laissait aussi mijoter les bons petits plats qu'elle nous préparait. Elle laissait aussi ses fers à repasser y puiser le courant induteur de chaleur pour mettre en forme nos habits.
Grand mère, de par sa condition d'orpheline avait appris beaucoup auprès de ceux et celles qui l'ont élevée et enseignée, et elle prenait plaisir à nous l'inculquer. Par expérience, je vois que je suis comme elle. Je ne savais pas ce qu'elle avait vécu dans ses jeunes années, c'est une cousine qui me l'a relaté. Elle a passé les guerres et moi je suis née quelques années après la fin du règne d'Hitler. Je ne connaissais rien de tout cela et chez nous tout était caché, comme si l'histoire des haines s'arrêtait et que tout allait bien.
Certainement, chacun d'entre nous voudrait cela, mais l'histoire prophétique n'en dit pas ainsi.
Donc, dans cette période juvénile, je me souviens des hivers qui étaient rigoureux. Les nuits étaient froides et le poêle s'éteignait en soirées. Nous avions des bouillotes pour rentrer dans nos lits pour réchauffer nos draps et trouver le sommeil.
Lors des frimas, il se formait des petites étoiles de givre sur les vitres et j'aimais voir cela à mon réveil.
Bien sur, il n'était pas question de se lever avant les grand parents, mais doucement, j'allais contempler ce beau tableau naturel qui me venait comme un cadeau. J'aimais prendre des feuilles de dessin et essayer de représenter ces étoiles de neige, mais j'étais trop maladroite pour cela.
Mes seules réussites étaient d'aller, sous la demande de grand mère, chercher des seaux de charbon pour nourrir le poêle et là, je me sentais forte et utile, donc bonne à leurs yeux. Bien sur, je ne rechignais pas ce qui m'étais demandé, mais ma soif intérieure était surtout de m'évader et rejoindre mes copines. Oh, elles n'étaient pas nombreuses, deux seulement. Nous étions très liées pour toutes sortes de jeux et de bêtises. Quelques fois, je partais m'évader dans des endroits secrets, sans prévenir ma famille, attirée dans l'errance et le vagabondage. La révélation sur cet état des choses est que chez nous, il y a eu le sang versé et comme Caîn, je souffrais de l'éloignement de Dieu et avais bien des difficultés à rester en place au milieu de ma famille.
Je trouvais plus de joies chez les autres que dans ma propre famille.
Bien des connaissances de grand mère m'accueillaient, par pitié pour l'orpheline, mais ma nature sauvage me rappelait sans cesse, comme si l'amour n'existait pas ou bien qu'il était interdit. Immature, j'étais incapable de discerner ce que recelait mon coeur et n'arrivais jamais à tisser des liens d'amitié.
Pourtant, une copine, prosélyte du même culte que moi me prit en affection. Nous fréquentions aussi la même école laïque et elle m'aida quelques temps, pour les devoirs religieux. En ce temps, le jour de congé scolaire était le jeudi, et ces journées étaient employées pour des réunions de maison. Nous apprenions les incantations comme des prières, sans savoir à quoi cela était destiné. Tout cela devait servir pour un usage personnel, selon la foi que nous y mettions.
Mais en me convertissant, je sus que toute cette religion était remplie d'occultisme et que les fameuses prières, comme le "Je vous salue Marie", et bien d'autres n'étaient que des formules magiques et ne contenait que des paroles abstraites, qui n'étaient pas entendues de Dieu.
Mais dans ces temps d'ignorance, je suivais ma famille, qui était plongée dans les mêmes ténèbres d'ignorance.
Je poursuivis donc ce culte juqu'à l'âge de douze ans, et après ma confirmation, déçue, abusée, révoltée de n'avoir trouvé aucune paix, ni soutien véritable pour ma vie, je tournais le dos à tout cela, fermant mon coeur à tout ce qui tournait autour du nom de Dieu.
Je commençais à ne plus fréquenter le collège et à fumer.
Bercée dans les années rétro de mes pères, j'eus soif de modernisme. Notamment dans le domaine musical, mes goûts se tournaient vers la Soul musique, le Rock, le Jazz...
1968 vint couronner ces temps d'après-guerre, pour inculquer l'interdit d'interdire. Moi dans ces moments j'en profitais pour imposer ma volonté dans ma famille et ma tante, tutrice avec mes grand parents, n'avait plus de contrôle sur moi. Grand pere nous avait quitté quelques années auparavant et mon père, après avoir purgé ses années de détention, se suicida quand-même par pendaison et inhalation de gaz.
Personne, pendant toutes ces années, ne me parla de lui, à croire vraiment qu'il était rayé de la famille. Mais le Seigneur, lorsque je pus supporter sa révélation, dévoila ce qui m'était caché et Sa vérité m'a consolée.

CLAUDINE

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Message  CLAUDINE Jeu 20 Mai - 3:14

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Cette année 1968 vit quelques boulversements au sein de ma famille. Ce fut l'ouverture à une grande révolte sur la terre et un renversement de l'autorité." L'arrogance de l'hédonisme prit une large place. La définition la plus juste que l'on puisse donner de l'hédonisme est, à mon avis, la suivante : manière de se conduire d'une société adonnée au plaisir, au loisir, et à la richesse. Il s'agit, en fait, d'une culture athée, fondée sur la fausse assertion que l'homme est sur la terre uniquement pour se livrer au plaisir et à la jouissance. Une telle culture est donc païenne dans son essence, et par conséquent hostile à l'autorité de Dieu.
Ce style de vie caractérisé la société occidentale au cours des années 70, des années dites "de l'essor". Il donna le jour à la génération du "Moi", dans l'optique d'un monde qui affirme avec véhémence : "Ca me plait, alors c'est bon."
Une telle société se complait dans la sensualité. La philosophie de jadis " Mangeons, buvons et jouissons, car demain nous mourrons" apparaît tout simplement un peu plus élaborée, plus affinée dans sa sophistication.
L'idée court que l'homme est véritablement un dieu pour lui-même. Sa raison d'être sur cette planète est de laisser libre cours à son orgueil, de servir ses intérêts égoïstes, de ne reconnaître l'autorité de personne, -moins encore celle de Dieu- et de vivre comme s'il n'avait aucune obligation, aucune responsabilité envers quiconque.
Dans une société qui cautionne une philosophie de ce genre, il n'y a certes aucune place pour les intérêts de Dieu, et les commandements du Christ sont jugés hors propos.
L'homme, affirme-t-on, est le produit ultime d'un processus évolutionniste progressif. Il n'est donc, de ce fait nullement tenu de rendre compte de sa conduite à qui que ce soit.
L'humaniste se montre ici sous son aspect le plus dangereux. Sous les traits d'un libérateur du genre humain, il promet de délivrer l'homme de toute servitude vis-à-vis de l'idée érronée qu'il existe un Dieu vivant ! Or, en fin de compte, par cette pseudo libération, l'homme s'asservit à la tyrannie la plus redoutable de ses passions. (w.Phillip.KELLER. Vous êtes le sel de la terre)
Je crois que ces lignes, que j'ai saisies dans le livre pré-cité, regroupe bien mon état de coeur avant ma conversion. Les pratiques religieuses ne pouvaient rien à mon état de pécheresse, j'avais besoin d'être SAUVEE.
A l'aube de mes seize ans, etouffée dans mon milieu familial, je quitte ceux qui m'ont vue grandir pour l'inconnu. En premier, je reste quelques temps chez grand mère, et lui impose ma manière de vivre. Sans niveau d'études, ni travail, elle pourvoit à mes consommations de cigarettes.
Je revenais donc sur les pas de mon enfance et aimais fréquenter le bar où grand père avait l'habitude de venir chaque dimanche siroter quelques rasades d'apéritif. C'est drôle à dire, mais je m'y sentais comme chez moi. C'est vrai que grand père m'y avait emmenée régulièrement lors des ses sortie dominicales et je connaissais les gens du quartier où j'étais née.
Là, je fis connaissance d'un jeune homme des trois ans mon aîné, qui semblait adonné à l'alcool. Mais cela ne me dérangeait pas, car dès mon enfance, j'avais été habituée à cette ambiance. Par le biais de son médecin traitant, grand père se faisait prescrire des litre d'alcool à 90°, avec les quels il distillait une boisson apéritive bien dosée. Souvent, il m'en faisait goûter et cela ne me parut jamais mauvais. Ma tante, sa belle-fille, avait souvent des discussions enflammées avec lui, redoutant les représaille de l'autorité, vu que j'étais sous leur tutelle. Mais elle n'était pas entendue, et il est difficile de discuter des choses morales et pénales en famille. Souvent, quand les voies s'élevaient, je sortais et l'on ne me revoyait que bien des heures après.
Donc, voyant que ce jeune homme me prétait un peu attention, je fis plus ample connaissance avec lui. Mais le piège, c'est que je me suis laissée allée à accepter les verres d'alcool qu'il m'offrait et là, sans le savoir commençait le chemin d'une débauche sans frein. Au bout de quelques jours, je ne vis que par cet homme et un jour ma famille ne me revit plus. Bien sur, j'étais encore mineure et un avis de recherche fut lancé contre moi. Un mois passa pendant lequel je me cachais, ne vivant que les instants présents, sans me préoccuper du lendemain, sans penser à l'avenir dans lequel je rentrais. Mon copain avait tout ce qu'il faut pour notre subsistance. Ce que je ne savais pas, c'est qu'il rançonnait plus où moins sa maman pour cela. Puis, un jour, alors que je ne m'y attendais plus, un agent de police vint me chercher en douceur et je ne lui résistais pas, car quelque part, je reconnaissais que c'était pour mon bien. N'étant pas répréhensive pénalement, je devais rester sous le couvert d'un juge pour enfant, vu ma minorité. Je fus donc placée dans une structure adaptée, qui était tenue par des religieuses. Moi qui me croyais libre de l'autorité monastique, j'étais de nouveau dans ses filets. Mais je ne fis jamais mention de ma jeunesse religieuse et passais ainsi comme une athée que j'étais de toute façon devenue. Mon copain ne me délaissa pas et venait me visiter avec sa maman qui était veuve. Ils firent la demande pour m'accueillir et six mois après j'étais libre, enfin, c'est ce que je croyais.
Dan n'avait pas arrêté l'alcool et il m'emmenait toujours dans ses virées. Demeurant sous le même toit, je vis qu'il avait des attitudes violentes avec celle qui l'avait mis au monde, mais je n'y pouvais rien, car la violence éclatait. Cela dura trois ans, et plus d'une fois je faillis mourrir sous les coups enflammés dûs à l'alcoolisme dans lequel nous étions devenus esclaves.
Puis un jour, alors que je refusais de le suivre dans son délire, Dan me traîta et chercha la bagarre. Délicatement, alors qu'il était en train de siroter, je pris un vêtement, ouvris doucement la porte et partis de nouveau sans savoir où j'allais.
Seule, sans espérance, je ne connaissais aucun chemin pour sortir de ce labyrinthe dans lequel était plongé ma vie. Dieu, je ne pouvais même pas y penser, mais Lui me voyait et avait déjà prévu comment m'en sortir, mais Il a Son temps et je n'étais pas encore prête à l'entendre pour me tourner vers Lui. Il me laissa encore bien des années dans ce désert, mais je reconnais que ce fut pour mon plus grand bien.
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CLAUDINE

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Message  CLAUDINE Ven 21 Mai - 7:42

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Donc, de nouveau j'étais repartie devant l'inconnu et la seule alternative qui se présentait à moi, était de me réfugier au poste de police ou à la gendarmerie, car je craignais très fort de me trouver à nouveau devant mon copain, surtout en état d'ébriété. J'avais trop souvent frôlé la mort sous ses coups, j'avais besoin d'un refuge.
Toute tremblante, je pris donc l'ascenseur, et là, je fis la rencontre d'un jeune homme et sans attendre, lui demandais s'il pouvait m'aider. Il me demanda ce qui arrivait et je le lui expliquais. La soirée était déjà bien entamée et c'était un samedi. Aussi, il me répondit qu'il n'y aurait certainement pas d'ouverture à ma situation avant le début de la semaine suivante.
Lui se trouvait en train de fêter un anniversaire et il finit par me convaincre à accepter son invitation. Il semblait sérieux et ses paroles se voulaient rassurantes. J'acceptais donc de le suivre et après qu'il eut fait quelques courses, il m'introduit dans son petit appartement, deux étages au dessous de celui que je venais de quitter.
J'entrais donc par un petit couloir, puis dans la pièce principale et il me présenta à ses amis et à son frère dont c'était l'anniversaire.
L'ambiance était sous lumières tamisées et musique afriquaine. Ses amis vinrent me saluer et un verre me fut offert. Là, alors que j'avais lutté toute la journée pour ne par boire avec mon compagnon, sans trop savoir comment, je ne pensais plus à rien et pris part à cette fête. Sans le savoir, ce jeune homme de rencontre allait devenir mon beau-frère.
Je fus très attirée par le côté artistique de ce logement et vis que son occupant devait pas mal voyager.
Aussi, je lui demandais ce qu'il faisait et il me répondit qu'il travaillait pour une entreprise aérienne. Il avait voyagé et ramené des souvenirs de ses différentes destinations. Ses goûts musicaux rejoignaient les miens et nos dialogues s'orientèrent sur les différents genres de musique.
Puis ce fut le frère qui vint prendre le relai et lui me demanda d'emblée ce qui m'avait amenée à rejoindre cette fête. C'est vrai que c'était une situation assez impromptue et il se posait des questions. Il était touché par le fait que j'ai accepté de suivre son frère, mais ne savait pas dans quelles conditions. Alors, je le lui dis et il chercha dans ses intérêts bien sur, à me consoler. Pour moi, qui sortais d'une liaison dangereuse et douloureuse et qui de plus n'avais plus rien, l'opportunité était à saisir. Mais je ne voyais pas les choses sous l'aspect d'intérêts, même si inconsciemment c'était le cas, j'avais besoin de sécurité et d'un refuge. Au fur et à mesure que les heures passèrent, sous le charme de l'ivresse dûe à quelques coupes de champagne, vint le coup de foudre, inexpliquable. Ce jeune homme était beau et je le voulais.
Très vite, la passion nous plaça dans les bras l'un de l'autre, mais quels étaient les lendemains ? Notre pensée inconsciente n'était-elle pas : Mangeons, buvons, vivons dans la volupté, car demain nous mourrons ? Aujourd'hui, vivant sous la lumière des Saintes Ecritures, je sais que c'était cela et la Parole de Dieu dit que l'esprit de prostitution égare. Voilà où j'en étais, mais nos consciences européennes était bien voilées et la soif du plaisir semblait plus forte que tout.
Alors, le lendemain, j'avais peur d'être de nouveau laissée à mon sort, mais Jean-Paul ne me laissa pas. Il semblait avoir quelques sentiments pour moi et m'emmena chez ses parents. Bien gênée au vu de ma situation, il fit tout pour me mettre à l'aise et expliqua la situation. A l'époque, la majorité était à 21 ans, mais ma famille m'avait fait émanciper et au regard de la loi française, je n'étais pas répréhensible. Mais les parents de mon amoureux conseillèrent déjà de trouver un foyer et c'est vrai que cela semblait plus sage. Déjà, quitter un peu le département pour enrayer la peur de revoir mon ancien compagnon, trouver du travail étaient les clés pour partir vers un avenir plus constructif. La passion entre Jean-Paul et moi s'intensifiait et j'avais beaucoup de mal à le quitter sans pleurer.
Je pus trouver un centre d'hébergement sur Paris et un petit travail dans une usine de fabrication de bijoux. Jean-Paul vint me rendre visite chaque soir, il se débrouillait toujours pour avoir de la liberté auprès de ses chefs militaires. Quelques mois passèrent, puis un jour j'annonçais à Jean-Paul que nous attendions un enfant. Il parut heureux, bien que gêné vu notre situation.
Cependant, il réussit à persuader ses parents de m'accueillir et je vins m'installer chez mes futurs beaux-parents. Sans repproche à mon égard, ils voulurent savoir d'où je venais. J'eus bien de la difficulté à leur dire toute la vérité, dans la peur qu'ils me rejette, mais leur dis le principal.
Ma belle-mère, n'était pas chrétienne, mais tenait tout de même à ce que nous régularisions notre situation, ne serait-ce qu'au regard de l'enfant que nous attendions.
Une date de mariage fut fixée et de beaux jours semblaient se dessiner devant nous.
.../...

CLAUDINE

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Message  CLAUDINE Sam 22 Mai - 7:59

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Une date de mariage fut donc fixée. Les bans furent publiés et ma belle-mère, fut bien occupée. Bien sur, il ne fut pas question de robe blanche, au vu de la grossesse. Pour ma part, l'habit importait peu, un pauvre est heureux avec peu. Sans dire que je vivais une réelle réjouissance, j'avais comme un bonheur qui se dessinait devant moi. Munie d'un don en couture, la maman de Jeand-Paul confectionna ma robe. Le mariage ayant lieu en hiver, le tissu fut un lainage beige, un ton simple et passe-partout.
La maman de mon beau-père, femme croyante catholique qui semblait ne plus pratiquer, vivait auprès des siens, dans une maison bâtie sur la même propriété. Cette femme déjà âgée semblait gentille mais très autodidacte. Elle aimait gérer la vie des siens et nul ne semblait lui résister.
Pour ce qui concerne nos alliances, ce fut le frère de mon futur mari qui nous les ramena d'un voyage au Sénagal. Elles étaient en argent ciselées, jolies et légères à porter.
Rien ne me manquais auprès de cette famille et le mariage fut célébré en toute simplicité. Les premiers mois qui suivirent furent beaux pour moi, attendre mon enfant était comme une joie, malgré certaines ombres qui se dressèrent. En effet, nous découvrons les gens en vivant auprès d'eux. Ma belle-mère et la sienne étaient très complices dans la médisance et j'entendais souvent des brimades contre moi. Certes, pour elles, j'avais mis une bride dans la liberté de Jean-Paul. Je reconnais que nous étions jeunes et pas trop matures pour élever un enfant, de plus mon mari était à l'armée. Mais pour moi, il était "Mon beau soldat", je n'avais d'yeux que pour lui. Lors de sa libération, il trouva d'emblée un emploi chez un concessionnaire automobile. La mécanique était son métier et sa passion. J'aimais aussi être auprès de lui lorsqu'il procédait à l'entretien des véhicules de la famille, ainsi, j'apprenais le corps automobile.
Puis notre fille vint au monde. Jolie petite blonde aux yeux bleus, comme ceux de son papa, elle vint couronner la date anniversaire de ce dernier, de plus elle est née à la même heure que lui, le tout à vingt ans d'intervalle.
Mais à partir de ces moments de maternité, je ressentis comme un éloignement de mon mari, vis-à-vis de moi. Je ne savais pas ce qui se passait, mais je le vis très peu à la maternité. Je ne me posais pas trop de questions, j'avais confiance en lui. Puis, le bébé retenait mon attention à chaque instant et j'eus beaucoup la visite de ma belle-famille.
Dès mon retour de la maternité, il fut question que nous-nous installions chez la grand-mère de Jean-Paul, qui avait de la place dans la grande maison qu'elle occupait seule.
Elle aussi avait vécu la guerre et y avait perdu son mari. Je pense que cela l'avait rendue amère et intérieurement, elle vivait très mal de voir vivre un couple auprès d'elle. La jalousie n'a pas d'âge, et je le sais par expérience, car j'ai moi-même envié bien des gens et des situations. Souvent, elle prenait mon mari à part et cherchait à nous diviser. Pour elle, je n'étais pas quelqu'un qui convenait à son petit-fils. Certes, chacun voit la paille de son voisin avec sa poutre, et cette femme était un peu médium. Elle craignait toujours ce qui pouvait arriver. D'ailleurs, dans sa chambre elle avait une statue de la vierge et se retirait souvent pour s'asseoir devant cette sculpture. Je ne me doutais pas qu'elle priait et bien sur cela est légitime en soi.
Cependant, notre enfant pleurait souvent la nuit et comme c'est bien connu, les cris dérangent le repos. Mon mari en particulier ne se montrait plus un père, mais il s'en prenait à moi, qui pourtant essayait d'enrayer les dérangements. Aujourd'hui, sous la lumière des Ecriture Saintes, je sais que ces pleurs avaient des origines occultes et que comme moi dans ma jeunesse, ma fille était née dans une maison hantée. C'est là où j'ai pu constater toute la vérité contenue dans les écritures lorsque je me suis convertie, sur le péché des pères retombant sur les enfants. Béni soit notre Créateur, le Dieu de l'espérance qui m'a fait connaître Son grand Salut, avec la vérité ! Quel cadeau inespéré !
Au bout de cinq ans de mariage, nous avons dû nous séparer, Jean-Paul et moi. Nous avions eu un deuxième enfant, et une petite entreprise de dépannage remorquage avait vu le jour. Seulement, l'alcoolisme, la débauche, les adultères vinrent détruire ce bonheur si éphémère que nous avions cherché à construire. Ce que nous croyions être de l'amour, n'était que passion, et la passion est un feu meurtrier, non une flamme ravivée chaque jour pour embellir chaque instant de la vie.
De nouveau à bout de ressources nerveuses, n'ayant plus rien à offrir à mes enfants, je quittais cette famille, qui je le sais n'était pas mécontente de ce qui arrivait. Je ne connaissais pas trop les lois à l'époque, et les structures de foyers pour les femmes et les enfants n'étaient pas trop connues.
C'est ainsi que je dus laisser mes petits à mes beaux-parents et repartis vers l'inconnu. Cependant, je pus me réfugier pas loin d'eux, chez un couple de Maghrebins qui tenaient un bar-hôtel-restaurant. Ils nous connaissaient bien et m'accueillirent sans discution. Pour légitimer ma position, ils me proposèrent le gîte et le couvert en contre-partie de services au bar et en cuisine. Cela m'aida bien, dans ces moments difficiles.
Suite à de gros méfaits, Jean-Paul partit en prison, jugé par une cour d'assises. Comme pour mon père, la peine minimale fut recquise et il partit en centrale, loin des siens.
Pour ma part, je visitais mes enfants, mais ma belle-mère avait entamé une procédure contre moi. J'avais tous les torts vu que j'avais quitté le domicile conjugal, mais elle ne fit jamais attention que malgré tous les coups que j'avais reçus par son fils, jamais je n'avais porté plainte, par reconnaissance envers eux, qui m'avaient ouvert un jour leur porte. La dureté, ma méchanceté ont amené à ce qu'elle réussisse à me séparer de mes enfants, dont elle obtint la garde jusqu'à la libération de son fils.
Certes, j'avais aussi mes fautes dans tout cela, autant que mon mari certainement, mais la propre justice, ce vêtement de souillures m'aveuglait, j'étais encore bien loin de la Porte de la vérité.
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Message  CLAUDINE Lun 24 Mai - 5:41

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Donc départ vers un autre horizon. Pour mes enfants, je ne les oubliais pas, mais je n'avais ni force, ni arme pour combattre contre ma belle-famille. Pour eux, séparer des enfants d'une mère ne les gênaient nullement, un mur de séparation s'était construit. Pour moi, lointainement, je pensais qu'un jour les choses changeraient d'elles-même, sans savoir comment.
Je poursuivis donc mon travail de serveuse, sans fuir la situation, j'avais accepté de ne plus voir mes enfants sur la demande de leur grand mère ; à quoi bon les déchirements, ils étaient petits et je savais que ma belle mère saurait leur parler pour m'avilir à leurs yeux, autant ne pas lui laisser cet avantage.
Au fur et à mesure des jours, le coeur lourd, je travaillais pour subvenir à mes besoins. J'entendais la médisance qui se retournait contre moi. Servir dans un bar n'était qu'un travail de personne de basse vertu, mais je ne répondais pas, cela me regardait.
Je ne fis rien sur le plan pénal, j'acceptais d'avoir tous les torts. Sans trop savoir comment, bien que toutes mes entrailles réclamaient vengeance, je refusais de laisser libre court à ma méchanceté et abandonnais toute lutte, car qu'avais à gagner ? La piété d'un tribunal humain n'était pas suffisante pour éteindre l'embrasement des douleurs de mon coeur. Mais sortirais-je un jour de ce labyrinthe de souffrances ?
Mon travail m'amena tout de même l'occasion de faire connaissances. Des personnes, résidant à l'hôtel où j'étais, me connaissaient depuis plusieurs années. Certains étaient musulmans et avaient une certaine sagesse pour me parler avec une certaine vérité. C'est ainsi que je sus que mon mari avait à plusieurs reprises, dans des état d'ébriété, cherché à détruire la vitrine de cet établissement sans que nul ne l'ai su. Le patron n'avait jamais porté plainte sans que l'on sache pourquoi exactement. Mais, je lui fus reconnaissante car je crois qu'il a eu pitié de nos enfants. Lorsque nous relations ces faits, il était lui-même gêné pour moi.
Puis quelques mois passèrent et revint petit à petit les lueurs d'un coup de foudre. Il était beau ce Kabyle, ses yeux brillaient quand ils croisaient les miens et je fis tout pour lutter contre mes sentiments. Il demeurait à l'hôtel aussi et faisait tout pour me croiser et me courtiser. Il était célibataire à ma connaissance et avait un bon travail. Quelques fois, un groupe de joueurs de cartes m'invitait à participer à leur partie. Il était là et nous avions quelques moments pour discuter. Au début, il me parla de son travail, des difficultés qu'il rencontrait de vivre loin de sa famille. Il savait ma situation et me soutenait dans le manque de mes enfants. Seulement, bien sur, tout était flatteur, et tout flatteur dépend de celui qui l'écoute.
Cependant, qu'avais-je à gagner que de continuer à lui résister ? Je ne le savais et je commençais à avoir des sentiments pour lui.
Sans conscience du péché, tout semble permis. Puis ce fut l'irrésistible et je cédais de nouveau à une relation amoureuse.
Sans aucune impression de trahison, je vivais de nouveau ce semblant de bonheur éphémère que l'on fait durer jusquà ce qu'il devienne l'infernal à vivre.
Très vite, une grossesse s'annonça et nous fîmes le nécessaire pour chercher un logement. Là, tout un tas de difficultés s'opposèrent à notre recherche et quand notre petit garçon vint, je dus partit en foyer à cause du manque de place, d'une part et ses pleurs risquaient de déranger les résidents de l'hôtel.
Je crois que ma place en foyer accéléra les choses, puisque quelques temps après nous étions chez nous. Dire que tout allait bien serait faux, car de nouveau, j'étais avec quelqu'un qui s'adonnait à l'alcool, mais là je ne cédais plus aux tentations de l'ivresse, mais je vivais les difficultés au quotidien. De plus, il avait la passion des courses de chevaux, et misait parfois beaucoup d'argent sans rien gagner en retour.
Je m'aperçois aujourd'hui que je ne savais pas discuter avec mes compagnons pour essayer de les persuader d'arrêter leur débordements. Mais comme m'a dit le pasteur avec qui je me suis convertie : "Tu sais Claudine, nous ne nous accordons qu'avec ce que nous sommes". Jusqu'aujourd'hui, je garde ces paroles au fond de mon coeur, comme une perle de vérité et suis reconnaissante de porter ces fruits qui m'ont sauvée.
Car, il est vrai, comment aurais-je pu enrayer ces passions logées dans nos coeurs, des déraciner ? De quel orgueil me targuerais-je pour me prévaloir de tels fruits ? Puis mon concubin était trop dominateur pour se laisser fléchir. Chacun est esclave de ce qui triomphe de lui. Pour ma part j'étais esclave de mes sentiments et de mes idéaux terrestres de vouloir former une famille. Mais sur quels fondements ai-je cherché à construire ? Cependant deux filles naquirent de cette union. Notre passion commençais à s'éteindre, mais nous restions tout de même attachés l'un à l'autre pour nos enfants.
Bien des fois nous eumes des moments violents et à plusieurs reprises je dus partir avec les enfants pour les protéger. De foyers en appartements, nous vagabondions cherchant à sauver nos vies.
Un jour, je fus prise d'angoisses et connaissant la jalousie de mon concubin, je n'arrivais pas à consulter de mèdecin. Même si c'était une femme, il pensait que je pouvais devenir lesbienne. Alors, ne pouvant plus contenir mes angoisses, je fis part discrètement à un pharmacien de ce que je vivais et il me donna un remède qui sembla me convenir. De plus, il n'étais pas trop honéreux, donc cela m'arrangeait bien. En fait, petit à petit, j'en vins à ne plus pouvoir me passer de ce médicament, de peur que les angoisses reviennent, bref, l'engrenage médicamenteux.
Le papa de mes enfants, très autodidacte, devint très méchant, mais je supportais, car il avait essayé de m'enlever mes enfants et là je n'étais plus prête à subir la défaite. Et avec lui, je crois que je ne les aurais jamais revus, puisqu'il les aurait fait partir en Algérie.
C'était quelqu'un qui ne consultait guère les mèdecins lorqu'il était malade et il était vu chaque année par la médecine du travail.
Pourtant, le début 1983, fut le début d'une douloureuse bataille contre une horrible maladie.
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Message  CLAUDINE Mer 26 Mai - 9:30

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Cette année-là fut particulièrement éprouvante. Chaque jour est un mystère et nul ne connaît ses lendemains. Toute cette vie vécue loin de Dieu, sans sagesse, sans espérance, n'avait bien sur pas cette saveur qui pousse à la persévérance pour le salut, mais nous vivions parce que nous étions là et que nous y étions bien obligés.
Nous étions donc en début d'année. Mon concubin travaillait et moi je m'occupais des enfants. Les deux premiers étaient scolarisés et la dernière bien fragile dans sa santé restait à la maison sous traitements.
Puis, un samedi, mon concubin vint à se plaindre de douleurs abdominales. Il était blême et perdait de l'appétit. Vu ses fréquentes prises d'alcool, je ne m'étonnais pas, mais là il fallut trouver les mots pour le persuader de voir un médecin. Il avait du mal à rester debout, il ne fallait plus tarder.
Il finit par accepter que j'appelle le docteur qui ne tarda pas à venir.
Après l'auscultation, ce dernier ne dit rien, mais son visage laissait voir son inquiétude. Calme, il prescrit les ordonnances pour passer une série d'examens et une pour calmer les douleurs.
Le malade ne vit rien de l'inquiétude du médecin, qui lui dit doucement de ne pas tarder à passer ses examens.
Je pris le téléphone et pris rendez-vous pour chacune des prescriptions. Dès ces moments, mon concubin changea d'attitude envers moi. Plus de méchanceté, il devint gentil et plus calme avec les enfants et moi-même.
Il fut arrêté de travailler et cela lui permit de sortir un peu du stress quotidien lié à cet emploi très physique.
Il diminua très nettement ses consommations d'alcool, mais ne cessa pas ses mises dans les pari mutuel urbain.
Quelques année auparavant, par rapport cette passion, j'avais dû trouver quelques missions d'intérim pour que nous puissions éviter la disette. Seulement, je devais mettre mes enfants en nourrice et cette situation dut cesser. Une assistante sociale m'aida pour que mes enfants ne me soient pas enlevés.
Donc, dans la soirée de ce samedi, le papa de mes enfants voulut me parler. Nous attendîmes que les enfants soient endormis et il me fit plein de confidences. L'éloignement de la patrie qui l'a vu naître, il ressentait la faute d'avoir abandonné les siens et m'avoua que bien souvent il buvait pour étouffer sa culpabilité et il nous en rejettait toutes les conséquences. Pour moi qui vivait sur le sol de la patrie de ma naissance, je ne saisissais pas trop la portée de ses souffrances, mais à un moment, je vis qu'il était comme moi, un orphelin, même si sa famille était encore vivante. Régulièrement, nous envoyions des colis au pays, surtout pour les plus jeunes qui allaient encore à l'école.
Alors ce soir là, nous fîmes un projet, celui de partir visiter sa famille.
Cela lui procura une joie, mais sa santé nous laisserait-elle la liberté de partir ? Nous ne savions pas à ces instants que nous allions entrer dans un combat contre la mort.
Le lundi qui suivit, les examens commmencèrent, et mon concubin dut passer par des souffrances horribles, des humiliations et il prit en horreur le corps médical.
Cela n'arrangeait rien et je fis tout pour qu'il accepte de se laisser diagnostiquer. S'il voulait que notre projet tienne debout, il fallait faire le nécessaire. Et puis je lui parlais qu'il était Papa et que les enfants veulent que leur papa soit guéri.
Au bout de quelques semaines, nous apprenions la terrible nouvelle d'un cancer du côlon et là notre projet semblait s'éteindre, bien que nous ne savions pas comment les choses allaient tourner.
Pour moi, la nouvelle fut comme une bombe qui cherchait à m'atteindre et je dus rencontrer le médecin régulièrement pour un traitement contre la dépression.
Mon concubin fut hospitalisé pour traitement de fond. Pour ma part, je continuais à m'occuper des enfants avec leur vie scolaire. Des voisines, ayant entendu parler de nos difficultés, virent me proposer de garder les enfants lors de mes visites hospitalières. Je ne refusais pas cette aide, qui me permit de rester vigilante dans ce parcours fait du mystère des choses de la vie avec toutes ses fragilités.
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Message  CLAUDINE Jeu 27 Mai - 17:32

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Un mois d'hospitalisation passa avec toutes ses tribulations. Mon concubin eut beaucoup de difficul-tés à supporter le traitement. La douleur le poussait souvent à la méchanceté envers le personnel soignant, qui je dois le reconnaître fut très compétent pour l'aider, malgré sa mauvaise humeur. Pour ma part, je pus venir le voir chaque jour où les enfants étaient à l'école. Une fois, il demanda à voir son fils et cela put se faire, en confiant les filles à une voisine.
Puis le médecin du service nous annonça une date pour tenter une opération. La chimio avait déjà enrayé une partie de la tumeur, il fut donc question d'intervention chirurgicale.
Mais avant cela, le docteur lui donna une permission de quelques jours pour rentrer un peu auprès de nous. Il avait un régime assez stricte et j'eus bien de la difficulté à l'aider à le suivre, car la vie à la maison n'est pas la même qu'à l'hôpital.
J'avais plus l'impression d'avoir un enfant indocile auprès de moi, qu'un homme adulte et responsable. Pendant ces jours, mes enfants ne m'obéïssaient plus et ils se liguaient avec leur père contre moi. Mais je comprenais que cette méchanceté était liée à son état. Quand aux enfants, ils retomberaient sur leurs pieds quand leur père serait réhospitalisé. Bien sur, cela fut très dur d'être seule contre tous et j'avais parfois du répondant qui sortait comme un fiel d'amertume contre eux, mais ce n'était que pour éprouver de vifs regrets après.
Je me préparais de toutes façons à vivre des jours difficiles, bien que je ne savais pas exactement ce qu'allait engendrer l'opération.
Mon concubin repartit à l'hôpital et le calme revint à la maison. Mais je vis que les enfants avaient du ressentiment envers moi. Je crois que les enfants, même s'ils ne savent pas l'exprimer, dévoilent par leur propre douleur et méchanceté ce à quoi leurs parents les obligent à vivre.
L'opération eut lieu et mon concubin eut énormément de mal à se réveiller de l'anesthésie. Il fut quelques jours placé sous comas artificiel, pour réduire les effets symptomatiques des manques de tabac. Puis, il revint tout doucement à la vie, mais très diminué. On aurait dit qu'il avait pris 10 ans d'un seul coup.
Je restais confiante tout de même, bien que je devais m'attendre à le voir partir un jour. Cependant, il remonta bien de cette opération, mais toujours avec un traitement lourd et des soins sous vigilence.
Au bout de trois semaines, il rentra à la maison et une infirmière vint chaque jour pour refaire les pansements et en même temps m'apprendre les gestes utiles lors de ses jours d'absence.
Un regain de santé permit que mon concubin puisse faire quelques sorties et bien sur, il partait toujours dans ses tiercés, ce qui avait don de m'énerver, mais j'avais appris à fermer ma bouche.
L'été arriva et notre projet de voyage au pays fut noyé dans l'oubli, car la bataille avec la maladie avait pris le dessus.
Des membres de sa famille, demeurant la région parisienne venaient lui rendre visite et cela me soulageait bien pour prendre des heures de répit.
Puis un jour, le chirurgien m'appela et me dit qu'il fallait une seconde hospitalisation pour une nouvelle opération.
Là, ce fut trop lourd pour moi, je craquais, l'épreuve étais trop rude. Une assistante sociale me conseilla de confier les enfants au centre pour l'enfance. C'était les vacances et je ne pouvais plus tout gérer.
J'obtempérais à son conseil dans les larmes et me préparais à cette nouvelle opération. Les jours que suivirent l'entrée à l'hôpital furent noirs pour moi. Je les noyais dans des doses de médicaments et des vapeurs de fumée de cigarettes.
Je ne dormais plus et cherchais à fuir cette tempête qui déferlait sur moi. Dans ces moments, je ne comprenais plus la douleur de l'autre, mais la mienne m'assourdissait.
Cependant, je pus de nouveau émerger et me relever. J'avais pu parler avec un médecin de l'hôpital qui avait juste pris le temps de m'écouter et me rassurer.
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Message  CLAUDINE Ven 28 Mai - 10:38

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Cependant ma santé commençait sérieusement à vaciller, mais je ne pouvais pas trop reculer devant mes responsabilités.
Mais à un moment donné, je parlais de tout cela au médecin qui décela mon besoin de repos et il me fit hospitaliser quelques jours pour une série d'examens.
Là, c'est vrai que j'ai trouvé du repos. Repas servis, j'ai pu rattraper quelques heures de sommeil perdu. De plus, je n'avais plus à faire les voyages pour visiter mon concubin, j'étais sur place.
Mais le voir périr m'attristait et me révoltait tout à la fois. Je ne saurais exprimer les sentiments que j'avais, car tout était pêle-mêle dans ma tête.
Les examens ne révélèrent rien d'alarmant chez moi, je vivais juste trop sur les nerfs et accumulais la fatigue. Donc c'était le trop-plein qui avait occasionné l'hospitalisation.
Je fus remise sur pieds et 10 jours après, je rentrais à la maison. J'allais visiter les enfants au centre pour l'enfance et ils semblaient ne pas être trop marqués par cette situation. Ils étaient bien traités et je leur donnai régulièrement de nos nouvelles. Ils savaient le pourquoi des choses, sans réellement réaliser la portée du drame que nous vivions.
La seconde opération eut donc lieu, mais n'apporta rien puisque le cancer se généralisa.
Le papa de mes enfants ne manifestait même plus d'espoir vers du meilleur ; sans le dire, il devait se savoir condamné.
Il demanda à son chirurgien de rentrer à la maison, et une hospitalisation à domicile fut mise en place.
Notre chambre fut transformée en salle de soins. Une potence à perfusion fut louée et sur une grande table était rangé tout le nécessaire pour les soins. L'infirmière passait une fois par jour, le reste du temps, c'était moi qui veillait. Les nuits étaient longues et là je n'avais plus d'heures fixes pour dormir. Je dormais quand "tout était calme", mais restais vigilante pour les perfusions et les pansements à changer.
Puis un jour, je vis que mon concubin ne réagissais plus à son entourage. Je crus un instant que c'était fini et lui pris son pouls. Son coeur battait encore très lentement. Quelques jours passèrent ainsi, puis vint ce jour que j'avais tant redouté.
Mais sans savoir comment, malgré le flôt de mes larmes, je fus apaisée. Je fis le nécessaire administratif et prévins les membres de sa famille qui se chargèrent des modalités de l'enterrement. J'étais trop faible pour gérer tout cela à moi seule et il y avait encore les enfants s'occuper. Le corps fut transféré en Kabylie, là ou il aurait tellement voulu retourner de temps de son vivant.
Aujourd'hui, je sais que si je n'avais pas le Seigneur en aide, moi, qui vis pourtant dans mon pays natal et qui suis née en région parisienne, je vis maintenant dans une ville de campagne dans l'Est de la France. Lorsque j'ai dû, pour suivre le plan de Dieu, partir et tout quitter, j'ai su la véritable douleur de l'arrachement de nos racines et demander l'aide de Dieu pour me guérir de cette vie ancrée dans les choses du monde terrestre.
Les enfants rentrèrent à la maison et reprirent le chemin de l'école.
Pour ma part, j'étais encore sous le choc des mois que je venais de vivre et il me fut conseillé de rencontrer un psychiâtre. Ce que je fis, en fait j'entamais une psychothérapie.
Cet homme aux apparences sérieuses chercha bien sur à m'aider. Il mit un gros traitement pour la dépression en route et je le pris selon ses prescriptions.
Au début, cela me fit du bien, mais je devins dépendante. Mon comportement n'était pas trop affecté, mais j'avais quand même des somnolences diurnes. Quand j'en parlais, il m'était répondu que c'était normal, que ces effets disparaîtraient à la longue. Un médecin est sensé dire la vérité, alors je pris les choses comme elles m'étaient dites.
Je pensais souvent à mes deux premiers enfants que je n'avais plus revus depuis les brimades de mon ex belle-mère.
Alors un matin, je fis l'essai d'appeler. Que risquais-je ? Soit un accueil, soit un refus! Mais ce fut cette dernière qui me répondit et me donna des nouvelles. Son fils était sorti de prison et avait repris les enfants. Vivant en concubinage, il avait eu une petite fille. Sans rien lui demander, elle prit mes coordonnées téléphoniques, semblant même contente de m'avoir entendue.
Quelques temps après, ce fut mon ex-mari qui me téléphona et voulut reprendre contact. Pour moi, je ne voulais que revoir mes enfants et j'acceptais, malgré un fait très dur qui s'était passé quelques années auparavent.
En effet, alors qu'il était parti en centrale et que je vivais de mon côté à l'hôtel, je reçus un jour la visite d'un soit disant "ami", venant de sa part. Mon troisième enfant était tout petit et j'étais en train de m'en occuper lorsqu'il me fut annoncé que j'avais de la visite.
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Message  berges germaine Ven 28 Mai - 11:33

Suis émue et admirative en lisant ton texte Claudine .

Prière : Moi ton DIEU
Moi,ton Dieu,je connais ta misère,les combats et les tribulations de ton âme,la faiblesse et les infirmités de ton corps ;
Je sais ta lâcheté,tes pêchés,tes défaillances ;
Je te dis quand même :"Donne-moi ton coeur,aime-moi comme tu es."

Si tu attends d'être un ange pour te livrer à l'amour, tu ne m'aimeras jamais.
Même si tu retombes souvent dans ces fautes que tu voudrais ne jamais connaître, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu,je ne te permets pas de ne pas m'aimer.

Aimes moi comme tu es. ...a suivre

(j'aime bien cette prière elle a été lue a la réunion nationale des Chrétiens Divorcés à Paris ) je donnerais la suite,lors d'une prochaine visite sur le site ...@ bientôt

berges germaine

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Message  CLAUDINE Ven 28 Mai - 13:09

Merci Germaine pour cette belle exhortation ! Oui, le Seigneur m'a prise comme j'étais pour changer mon coeur. Je veux partager avec vous cette merveilleuse promesse qui se trouve dans le livre du prophète Ezechiel au chapitre 36 à partir du verset 24 :
Je vous retirerai d'entre les nations, je vous rassemblerai de tous les pays et je vous ramènerai sur votre territoire.
Je ferai sur vous l'aspersion d'une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles.
Je vous donnerai un coeur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j'ôterai le coeur et je vous donnerai un coeur de chair.

Cette parole prophétique a son accomplissement dans ma vie, le Seigneur me dépouille de toute ma méchanceté et me donne la paix, Sa paix par le sacrifice de sa vie qui a été donnée en rançon pour nous pécheurs.
A bientôt Germaine !

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Message  CLAUDINE Ven 28 Mai - 15:16

Vous savez Germaine, je n'ai vraiment pas à me glorifier de cette vie de débauche que j'ai vécue loin de Dieu et ne suis vraiment pas à admirer. Je n'ai fais que survivre, mais vivais dans une grande méchanceté quand même, dans des péchés horribles. Louons plutôt la patience de Dieu, qui il est vrai m'avait prédestinée et m'a gardée pour Sa Gloire, pour la connaissance du salut en Notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ. Oui, je me suis laissée saisir par cet insondable amour du Dieu vivant et vrai qui a entendu les prières de Son Fils bien-aîmé avec Son église.
Claudine

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Message  berges germaine Ven 28 Mai - 16:24

Je m'explique sur mon admiration...Je vous admire parce que après tout ce que vous avez subit,séparation des enfants, coups, etc...vous êtes toujours debout .Vous avez,même si ce n'était pas l'idéal,toujours recommencé à avancer,à aimer même à tort,mais l'instinct de l'amour était toujours vivace en vous et malgré tout c'est ce qui vous a sauvé.
Vous auriez pû vous renfermer sur vous même, c'est cet amour ce besoin d'aimer,qui maintenant que vous avez rencontré DIEU va vous sauver dans la gloire.
Vôtre passé n'est pas a juger,vôtre enfance à certainement .conditionné beaucoup de choses.
Nous avons tous fait des erreurs,nous sommes nombreuses à avoir subit et non choisi le déroulement de nôtre vie, parce que pas suffisament éclairées,éduquées par nôtre milieu, il faut être très forte pour aborder le monde du travail très jeune (je suis partie travailler a 17 ans en ville venant de la campagne ,j'ai eu beaucoup de chance de ne pas me perdre moi aussi,je suis certaine que je le dois a ma grand-mère très croyante qui priait pour moi.
J'avais mes parents mais ils étaient préoccupés par leur travail,moi il fallait absolument que je gagne ma vie ... Voila ce que je voulais préciser . Bonne journée @ plus

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Message  CLAUDINE Ven 28 Mai - 17:10

Merci Germaine pour ce message qui me touche profondément! Toute ma vie avant ma conversion n'a pas été vécue dans l'amour véritable, mais dans une passion dévorante, qui oui, je le reconnais bien fus attisée par les liens familiaux. Le catholicisme a fait et fait encore beaucoup de dégâts, et c'est de toute cette religiosité que le Seigneur m'a tirée. Je lui dois tout et surtout l'amour pour la vérité qu'Il m'a transmis lors des débuts de ma conversion. Bien sur, nous venons tous de familles, de culture, d'endroits différents, mais devant le Seigneur, il n'y a pas acception de personne, Il nous aime et veut que tous soients sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.
Voilà chère Germaine, je vais cesser mes bavardages scriptuaires, car l'heure du labeur m'appelle. Je fais une heure de ménage tous les soirs dans un site bancaire.
@+ et merci pour tout !

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Message  CLAUDINE Sam 29 Mai - 5:32

.../...
Etonnée, je me demandais qui pouvait bien venir me voir. Je finis donc de préparer mon bébé et partis vers la salle du bar où m'attendait mon visiteur. J'avais le bébé dans les bras et le posais dans son landeau, cherchant en même temps qui était cette personne.
Un homme de type européen, grand, frisant entre la quarantaine et la cinquantaine s'approcha de moi et m'interpella. Calmement, je lui répondis et d'emblée, il m'invita à prendre un verre. J'honnorais son invitation et il parut très "amical", un peu trop même. Il me dit qu'il connaissait bien mon Jean-Paul, mon mari, (je n'étais pas encore divorcée) et qu'il venait de sa part. Je crus que c'était un visiteur de prison et eus confiance en lui. Seulement, le patron du bar et les habitués eurent eux le sentiment que cet homme venait pour me nuire. Mon visiteur avait un magot de billets sur lui. Un moment, il sortit une liasse d'argent et me la tendit, disant que c'était de la part de mon mari. Troublée, je refusais cet argent, sans même réfléchir si ses paroles étaient vraies ou non. Toutefois, je ne refusais pas le déjeuner qu'il m'offrit le midi. Il me parla de Jean-Paul, de ses soi-disant regrets des choses du passé. Pour lui, je devais revenir vers mon mari, penser que la prison est une chose terrible pour celui qui le vit, enfin tout un sermon pour m'attirer dans ses filets.
Personnellement, je lui répondis que c'était trop tard et que la page était tournée, même si les lenteurs administratives pour le divorce se faisaient ressentir.
Il chercha à m'offrir quelques boissons alcoolisées, mais je refusais. En fin d'après-midi, il avait déjà consommé quelques verres, mais cela ne se voyait pas trop, il tenait bien le coup. A un moment, il partit discuter avec le patron de l'établissement et ce dernier vit qu'il y avait danger pour moi. Discrètement, il se retira chez lui et téléphona à la gendarmerie. Tout cela, je ne le sus qu'après cet évènement. Vers 18 heures, le papa de mon enfant rentra du travail et il prit connaissance de ce qui m'arrivait. Calmement, il fit connaissance de "mon visiteur" et il prirent quelques verres ensemble.
Pour ma part, je me retirais pour aller coucher le bébé, qui n'avait un biberon qu'à 22 heures. Je l'avais gardé toute la journée avec moi, il était fatigué et demandait son lit.
Quand je revins, mon visiteur nous proposa de nous offrir le diner. J'étais lasse de toute cette comédie, mais il fallait savoir où voulait en venir cet homme.
Donc, le dîner fut pris et après, il dit vouloir me parler en privé. Il m'invita à sortir pour le suivre à faire quelques pas dehors, histoire de se dégourdir les jambes.
Je le suivis pour savoir ce qu'il avait à me dire. Nous fîmes quelques pas et il fit mine pour me séduire, de décrire l'endroit où je vivais comme un endroit calme et bien fréquenté. Je ne répondis pas. Puis, soudain, il fouilla l'une de ses poches et sortit un révolver. Il m'invita à le suivre, l'arme pointée vers moi.
Sans que je m'y attende, une patrouille de gendarmerie, qui était postée pas loin de l'établissement vint l'arrêter.
En fait, cet homme était un ex codétenu de mon mari et était venu pour exercer la vengeance de sa part.
De loin, sans que je le sache, Dieu avait préparé un plan pour préserver ma vie. Comme j'étais loin de Lui ! Le patron du bar put me dire comment il avait vu les choses.
Dès l'arrivée de ce visiteur impromptu, des gens avait remarqué qu'il avait un comportement étrange.
C'est vrai que dans la journée, il partait régulièrement aux toilettes. Mais pour moi, vu qu'il consommait pas mal, c'était normal qu'il évacue.
Mais je compris après qu'il partait se ressourcer en drogue, je n'y avais rien vu. Je ne le revis jamais. En fait, a peine sorti de prison, il était de nouveau susceptible d'y retourner.
Donc, je reviens à présent au fait de rencontrer mon ex-mari pour revoir mes enfants. Le temps avait réussi à chasser les rancoeurs, et le bonheur de revoir mes petits était si fort que j'en oubliais toutes ces peurs et tristesses.
Donc, Jean-Paul me téléphona et nous fûmes presque joyeux de nous retrouver. La fête de Noël arrivait et il me proposa de me laisser les enfants quelques jours. Il me dit qu'ils me demandaient et je crois que les barrières de la haine tombèrent et il ne pouvait plus les voir privés de leur maman.
De loin encore, Dieu inclinait les coeurs. Aujourd'hui je peux témoigner de ce passage du prophète Malachie, chapitre 3, à partir du verset 23 où il est écrit :

Voici : Moi-même, Je vous enverrai le prophète Elie avant la venue du jour de l'Eternel, jour grand et redoutable.
Il ramènera le coeur des pères à leurs fils et le coeur des fils à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d'interdit.

De loin l'Eternel se montrait à moi, mais je ne connaissais rien de Sa Parole prophétique et j'avais encore des jours pénibles de désert à parcourir.
Non que le Seigneur ait voulu mes souffrances, mais par elles Il m'avertissait. Femme à la nuque raide, je dus passer par tout ce chemin pour reconnaître que j'avais besoin de Lui sans cesse et que par l'endurcissement de mon coeur, je m'amassais les trésors de sa colère.
.../...

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Message  CLAUDINE Lun 31 Mai - 16:08

.../...
Alors vint ce jour que je n'avais même plus espéré, ce moment où je redoutais quand même encore un peu les étincelles de cynisme de mon ex-mari, mais qu'importe, les circonstances tournaient en ma faveur, après sept années années de séparation, j'allais revoir les fruits de mes entrailles.
Ils arrivèrent, et mon aînée se jeta dans mes bras. Son frère fut plus distant, mais se laissa gagner au fur et à mesure des heures qui suivirent.
Que dire lorsque je me retrouvais au contact de Jean-Paul, il ne fit aucune allusion aux choses du passé.
Il me parla de sa "vie nouvelle", depuis sa sortie de prison. Sa concubine, sa petite fille qui avait quelques mois.
Il vit mes enfants et discuta librement avec eux. Je vivais un peu un enchantement, comme si le mal et la haine n'exixtait pas. Seul le souvenir des souffrances me rappelait à la réalité.
Mais au fond de mon coeur étaient encore logées les cicatrices des meurtrissures que j'avais reçues tous les jours de violence vécus.
Je n'y faisais plus attention, tout était enfoui, mais pas effacé.
J'eus donc mes enfants quelques jours et notre Noel fut agréable. Les enfants vécurent comme des frères et soeurs.
Je saisis aujourd'hui un peu la portée de la Parole de Christ, lorsqu'Il parle des petits enfants.
Bien sur, il y eut quelques éclats dans le partage des jeux, mais la marque du péché incline à cela et ils n'avaient pas l'âge du renoncement à soi.
Sans le savoir, je vivais l'effet des promesses de la Parole de Dieu.
J'avais invité Jean-Paul à notre repas de midi, le jour où il venait rechercher les enfants. Tout se passa bien et suite à cette "réconciliation", j'ose ce mot bien que le lien restait très fragile, je pus garder contact avec mes aînés. Nous-nous appelions régulièrement et sans dire que tout fut sans écueil, le contact fut maintenu.
Jean-Paul n'avait cependant pas perdu ses idéaux terrestres. A plusieurs reprises, il chercha à me séduire à nouveau, et il m'était parfois pénible de résister. Et si son point de vue pouvait rendre heureux, fallait-il résister ? Pourtant je n'oubliais pas qu'il fut mon époux et que dans ma tête, un homme n'avait pas à vivre avec plusieurs femmes. Nos adultères non reconnus ni mis en lumière ne furent-ils pas l'étincelle qui embrasa notre couple ? Rien ne semblait arrêter ce fleuve des passions érotiques, mais la méfiance m'arrêtait.
Mon ex-mari n'avait aucune hésitation a vivre son libertinage devant ses enfants.
Pour ma part, sans me dire meilleure que lui, je ne regrettais plus le divorce, mais je vivais très mal la douleur de mes enfants.
Ma fille me faisait part de l'indifférence de son père face aux difficultés qu'elle traversait.
Alors, un jour, je demandais à Jean-Paul si je pouvais venir quelques jours vivre près des enfants.
Une amie me prit les autres enfants en garde et je pris la destination de l'appel au secours de ma fille.
Mes enfants me firent une place dans leur chambre et là je peux dire que nous étions réellement réunis.
Leurs confidences me figèrent, mais je fis très attention, car leur père était armé et il ne me fallait pas me montrer trop zélée.
En fait, dans ses beuveries, Jean-Paul avait beaucoup de copains et ces gens étaient attirés sexuellement par ma fille qui rentrait rentrait tout juste dans l'adolescence.
Ma présence mit un frein à ces débordements et Jean-Paul se méfiait de moi.
Pour préserver nos vies, je ne fis aucun pas vers le pénal, car j'appréhendais l'usage des armes et cela n'aurait fait qu'augmenter les tensions, mais existait-il une justice plus grande que celle des hommes ?
A l'école, ma fille se plaignait de maux de ventre. Son père refusait de l'emmener consulter le médecin ; il n'avait pas de couverture sociale, mais se gardait bien de le dire.
Alors que je me trouvais sur place, le téléphone sonna. L'infirmerie de l'école avertissait que ma fille avait de grosses douleurs et qu'il fallait venir la chercher.
Sans rien dire à personne, je filais vers l'établissement et vis mon enfant tout blême.
Couverture sociale ou non, je demandais de l'argent à son père et prit un taxi pour l'hopital.
Là, elle fut auscultée en urgence et une hospitalisation fut programmée pour la semaine qui suivait.
En fait, elle est passée tout près de la péritonite et fut opérée à temps.
Après ces jours de tension, je dus prendre le chemin du retour sous les pleurs en voyant ceux de mes enfants.
Mes autres enfants rentrèrent et une période de dépression s'installa à nouveau. Et c'était reparti pour les médicaments et les consommations massives de tabac.
Deux mois passèrent et j'avais de plus en plus de mal à trouver la force de respirer. Souvent, j'allais à la fenêtre pour y puiser un peu d'air.
Le logement était situé au quinzième étage du bâtiment de notre cité et une fois je me sentis attirée par le vide. Je ne savais ce qui m'arrivait et du coup évitais de m'y poster à nouveau.
Puis un matin, je n'arrivais pas à me lever et eus tout juste de force pour saisir le téléphone pour appeler les secours. Seulement, la porte d'entrée était fermée à clés. Heureusement, mes enfants était là et ce fut mon petit garçon âgé de cinq ans qui alla ouvrir pour laisser entrer les urgentistes.
De nouveau, mes petit connurent le centre pour l'enfance et moi je fus hospitalisée pour une pneumopathie aîgue.
Ma vie était sauvegardée, sans que je sache comment ni par qui, mais comme ma fille, je passais à côté du précipice.
.../...

CLAUDINE

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Message  CLAUDINE Mar 1 Juin - 7:41

.../...
Je fus mise sous perfusion et sous oxygène. Je n'arrivais plus trop à me nourrir et une série d'examens fut mise en oeuvre.
Une pneumopathie fut détectée et un traitement d'antibiotiques en perfusions fut efficace. Il me permit aussi un repos un peu forcé, mais utile pour me relever à nouveau.
Une voisine vint me rendre visite et me proposa "gentilment" son aide, pour aller aérer mon appartement et arroser les plantes.
Je n'avais jamais rencontré de soucis avec elle, mes enfants étaient dans la même école que les siens, je lui fis donc confiance en lui remettant mes clés.
Quelques jours après, j'apprenais que mon appartement avait été cambriolé. Je ne pus rien faire étant sous des soins qui ne me permettaient pas de sortir.
Je crois qu'a ce moment, retrouver la santé était bien plus important que tout les apparats matériels, mais j'eus un regret amer d'avoir confié mes clés, c'est certain.
Avec toutes ces difficultés, je rencontrais un éducateur de l'aide à l'enfance. Une juge pour enfant avait été saisie et demanda le placement de mes enfants en famille d'accueil. Je ne m'opposais pas à la justice, mais fus très triste de cette situation.
Accepter la défaîte est très difficile lorsque l'on a beaucoup d'orgueil et je reconnais aujourd'hui que tout cela préparait le chemin de mon salut.
Lorsque je rentrais chez moi, je trouvais mon appartement vide. Seuls les lits de mes enfants n'avaient pas été touchés, ainsi que la machine à laver.
Toutes les preuves d'achat des choses dérobées avaient disparues avec beaucoup de documents que je ne pus jamais retrouver.
On se serait crus dans une série "Agatha Christie", le crime était parfait.
Mais ma vie était gardée, ainsi que celle de mes enfants.
Cet état de faits me fit prendre un peu plus ma vie en dégoût, mais je gardais espoir tout de même.
Il n'y avait aucune trace d'effraction sur la serrure, et lorsque j'interrogeais la voisine qui avait eu mes clés, elle nia en bloc être au courant de quoique ce soit.
Ce fut elle qui m'avertit de ce cambriolage et je ne mis pas sa franchise en doute.
Je devais repartir de nouveau à zéro.
Un matin, je reçus un courrier de l'usine où mon concubin travaillait, qui m'invitait à venir règler la clôture administrative de sa cessation d'activités.
Par ce biais, je perçus un petit capital qui me permit de réagencer la maison correctement. Je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à cet argent, car mon concubin voulait que l'argent soit viré dans sa famille en Kabylie.
Quelques fois, il m'avait parlé de ces choses dont je ne saisissais pas du tout le sens, car je ne connaissais pas les assurances liées au contrats de travail.
Donc, il me fallait partir pour le règlement de ce dossier. J'avais besoin d'aide, car je n'arrivais plus à voyager seule, d'autant plus que le voyage était assez long et ma santé était encore fragile.
J'avais téléphoné pour savoir si les choses ne pouvaient pas être faites par correspondance, mais il me fut répondu que je devais me déplacer.
J'en parlais donc à une dame qui avait pas mal de relations.
Elle avait deux petites filles qui jouaient bien avec mes enfants et semblait calme.
Et quelques jours après, un homme de type oriental vint me voir et me proposa de m'emmener pour ces règlements administratifs.
Je ne le connaissais pas, mais il parut sérieux et mon caractère naïf faisait encore confiance à l'inconnu.
Pourtant, les expériences passées n'étaient-elles pas là pour m'avertir ? N'avais-je pas un système de jurisprudence dans mon pays pour aller frapper aux portes et demander l'aide ? Mais, il faut aussi reconnaître que des fois nous frappons et que les oreilles restent sourdes, et bien souvent cela m'est arrivé.
Alors, je pris ce qui se présentait et les choses se réglèrent ainsi.
Mais dans la suite de ces jours, je connus à nouveau la chute et les tourments.
.../...

CLAUDINE

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Message  CLAUDINE Mer 2 Juin - 21:14

.../...
Quelle naïveté que de se fier aux "bons abords" d'une personne ! Mais j'étais ainsi, pourtant je vivais des situations qui montraient tous les dangers, mais mon aveuglement et ma force de croire que l'homme pouvait tout me tenaient et j'enfouissais assez facilement le souvenir des douleurs.
Mais je vais tout de même dévoiler la vérité que le Seigneur m'a révélée concernant le passé occulte de ma famille.
Quand j'étais petite, j'avais beaucoup de livres qui m'avaient été offerts, et qui narraient des contes de "prince charmant". Je croyais à ces histoires dont je me nourrissais et je les ai relues tant et tant de fois.
Vu que ma famille vivait sous les pactes catholiques, elle ne voyait pas ce qui pouvait être occasion de chute pour les siens, ni pour personne d'ailleurs.
Donc, lorsque je me suis convertie, le Seigneur à dévoilé l'enchantement décrit dans le livre du prophète ESAÏE au chapitre 57 à partir du verset 3.
Mais je vais continuer l'histoire de ma vie avant ma conversion.
Donc je fis confiance à cet homme pour m'aider à règler les choses administratives, disons pour me laisser conduire.
Il m'aida aussi à remeubler l'appartement et avec ses "amis", venait me tenir compagnie quelques fois.
Très faible encore des restes de la maladie, je me laissais attirer par le charme trompeur de cet homme. De nouveau, je crus au "prince charmant" et là je tombais encore dans les bras de la volupté, dans les convoitises trompeuses.
Mais pour lui, je devais laisser tout mon passé, mes enfants, ma vie en quelques sortes. D'origine Tunisienne, il me rançonna sur l'argent que j'avais reçu pour partir rendre visite aux siens dans son pays.
Sous ses menaces, je ne pus qu'abdiquer. J'avais essayé de lui résister et me suis retrouvée le corps rempli d'ecchymoses et le visage tuméfié.
Il fit sien tout ce petit héritage. Heureusement, des parts avaient été placées pour les enfants que personne ne pouvait toucher.
Puis un jour, à bout de forces, il me laissa tranquille. Cela dura trois ans et quelques temps après l'avoir quitté, je m'aperçus que j'attendais un enfant.
Là, je quittais définitivement la région parisienne. Je fis un séjour dans un petit village Meusien, puis fus orientée sur Metz, dans un foyer maternel.
Une jolie petite fille toute brune vint au monde. Sans oublier son papa, j'essayais de ne pas lui faire ressentir ma rancoeur. L'aimer réellement était difficile, mais ce n'était qu'un petit être et j'avais mes fautes. Mais lesquelles ? Ma conscience était lourde et mes pensées pêle-mêle.
Quand elle eut quelques mois, je fis à nouveau connaissance d'un jeune homme qui semblait bien aîmer les enfants. Il me parlait de sa vie qui n'était pas meilleure que la mienne et un jour je le laissais me suivre et l'invitais à partager un repas.
De nouveau, au bout de quelques jours, coup de foudre et c'était reparti pour cinq années cette fois-ci.
Lui, ne fut jamais violent avec moi, mais il sirotait aussi pas mal d'alcool. Lorqu'il dépassait les mesures, il cherchait à se détruire en versant son sang.
Il était aussi sous traitements et j'eus souvent à le faire hospitaliser. Puis un jour, ce fut de nouveau moi tomba dans l'effondrement. Il était parti promener la petite et je suis tombée sur une boîte de médicaments pleine. J'en vidais le contenu et comme mon père ouvris les boutons du gaz.
Sans que je le sache, mon copain avait eu un pressentiment et était rentré. Il appela les secours et une assistante sociale du tribunal vint pour nous aider.
Ma fille ne fut pas placée, elle resta avec lui.
Mon hospitalisation se passa très bien. Nul ne me fit de reproche et le psychiâtre qui me prit en charge fut très discret et me posa très peu de questions.
Pour lui, le repos s'imposait et un bon traitement. Je fus perfusée quelques jours et n'eus droit à aucune visite pendant quinze jours.
Cela me fit du bien. Seule l'assistante sociale venait me rendre visite et je dialoguais un peu avec le personnel hospitalier.
Puis l'isolement cessa et je revis mon petit bout de chou. Elle était souriante et parut ne pas avoir été gênée de mon absence.
Puis vint le retour et les mois passèrent sous bien du tumulte.
Sans trop savoir comment, je commençais à devenir méfiante envers tout ce qui m'entourait. Ma tentative de suicide m'avait choquée et je commençais de nouveau à me poser des questions. Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi je souffrais depuis mon enfance ?
Puis vint l'annonce de la guerre du Koweït et dans ces moments là, j'entraperçus que la vie était précieuse, mais à quoi tenait-elle.
Là, je commençais à être sérieusement dégoûtée de tout ce que j'avais fais, mais comment sortir de tous ces poids ?
Eh bien voilà comment je reviens à ce jour où je fis cette bienheureuse rencontre de celle qui me parla de Jésus qui l'utilisa pour me parler et m'attirer vers cette admirable lumière de l'Evangile.
.../...

CLAUDINE

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Message  CLAUDINE Sam 5 Juin - 20:00

.../...
Donc, le soir où j'avais entendu ces quelques paroles qui me donnèrent un rayon d'espérance au travers des écritures du prophète Esaïe, j'étais assurée de l'existence de Dieu, mais si peu convaincue de Son amour. Dans ma jeunesse, abusée par les rites de la religiosité catholique, un jour où je n'en pouvais plus j'avais dis que Dieu, n'existait pas, que nous cherchions à nous rassurer par toutes sortes d'incantations et de paroles philosophiques.
Et là, sans l'avoir cherché, c'est Lui qui me parlait. Cette parole prophétique du chapitre 10 du livre des Romains au verset 20, trouvait son accomplissement :
"J'ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas,
Je me suis manifesté à ceux qui ne m'interrogeaient pas."
A mon grand étonnement, je commençais à entendre des choses que je n'avais jamais entendues et à voir s'accomplir des prodiges selon les prédications entendues.
Suite à la débauche dans laquelle je vivais, je n'avais pas récupéré la garde de mes enfants, mais ne l'avais pas perdue non plus.
L'entente du Salut en Jésus-Christ me donna espoir pour eux et j'ai gardé cette espèrance, malgré toute l'opposition que je vis, que la Parole de Dieu est une épée plus ascérée qu'une épée à double tranchant, qu'elle divise jointure et moelle, et que l'ennemi est VAINCU, que Dieu ne veut qu'aucun de nous ne soit perdu.
Un mardi soir, alors que la Parole était donnée, le pasteur lut le chapitre 3 du prophète Sophonie. Je ne citerai qu'à partir du verset 19 et suivants :

"Voici qu'en ce temps là, j'agirai contre tous ceux qui t'affligent ;
Je sauverai celle qui boite et Je rassemblerai celle qui était chassée.
Je ferai d'eux un sujet de louange et de renom sur toute la terre où ils sont dans la honte.
En ce temps-là, je vous ferai revenir, ce sera le temps où je vous rassemblerai ;
Car je ferai de vous un sujet de renom et de louange parmi tous les peuples de la terre,
Quand je ramènerai vos captifs sous vos yeux,
Dit l'Eternel.

Je vis l'accomplissement de ce prodige prophétique le vendredi qui suivit cette prédication. Mes enfants qui étaient restés en famille d'accueil furent transférés de la région parisienne dans mon département. Ils ne comprenaient pas ce qui arrivait, mais ils savaient que j'étais devenue chrétienne et lors de nos rencontres, je pus leur témoigner de ce passage dans lequel le Seigneur avait fait resplendir LES GLOIRES DE LA CROIX DE SON FILS BIEN-AIME.
Ce n'était pas moi, ni ma force, ni rien des choses de la terrre, mais la Gloire du Père sur la face de Mon Sauveur, qui affermit ma foi par ses promesses.
.../...

CLAUDINE

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