LE MASQUE...

…Les yeux de l’un et l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures. Alors ils entendirent la voix de l’Eternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.
Genèse ch3 v1 à v8


Se cacher de l’autre et se cacher de Dieu n’est-ce pas aussi se cacher de soi-même ?
Par quel étrange mystère l’homme en est-il arrivé à porter un masque ? Parce que c’est bien d’un masque que nous parlons. Un masque que l’on change, que l’on adapte en fonction des personnes que nous côtoyons, des lieux que nous fréquentons. Nous n’osons nous montrer tels que nous sommes vraiment. Peut-être la peur de paraître nu, vide et sans importance aux yeux des autres ?
Alors nous pensons qu’à l’aide d’artifices, comme Adam et Eve avec ces feuilles de figuier, nous pourrons masquer notre faiblesse. Nous portons un masque.

Seulement si ce subterfuge peut tromper l’homme, il n’en n’est pas de même avec Dieu. La feuille de figuier ne peut suffire, il nous faut des arbres, voir une forêt. Le plus souvent notre forêt s’appelle le travail, les obligations, le qu’en dira-t-on…un ministère, etc.
Et lorsque Dieu appelle, toutes ces choses légitimes ou pas deviennent des excuses pour ne pas répondre à son appel. La créature a eu peur de son bienveillant créateur.

Dieu nous invite à quitter nos masques, à ne pas avoir peur de se montrer tels que nous sommes aux autres et à soi-même. Il pourvoira même au sacrifice pour nous recouvrir d’un vêtement de grâce et de justice.

J’ai eu un jour cette pensée de deux corbeilles placées devant la porte d’une église. J’ai vu ensuite certains chrétiens arrivés devant cette porte. Ils portaient des masques bien tristes. Ils déposèrent ensuite leurs masques dans l’un des paniers et prirent un autre masque dans l’autre panier. Ces autres masques étaient souriants. Puis les chrétiens rentrèrent dans l’église. A la fin de la cérémonie, ils déposèrent les masques souriants dans le panier et reprirent les masques tristes et partirent.

Alors n'agissons plus comme nos lointains parents, mais osons déposer nos masques et sortir de derrière nos forêts d'arbres, mais prenons exemple sur notre Seigneur Jésus-Christ, qui s'est montré dans toute son humanité à ce monde.
N’ayons plus peur de notre faiblesse car Dieu se sert des choses faibles de ce monde pour accomplir de grandes choses.

Côme
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Sous le masque de la douceur et de la tolérance, que trouve-ton ? L'atroce activité du despotisme.
Ces écrits m'ont beaucoup aidée au discernement, car je vis dans une ville proche de l'Allemagne, qui a comme nous le savons répandu la terreur de 1939 à 1945. Les départements limitrophes de ce pays détiennent encore bien des vestiges de ces années de cruauté et l'on ressent au contact des génération actuelles cette dureté du coeur avec un seul but, diviser pour mieux régner.
J'ai beaucoup apprécié ton commentaire "Le masque" et te remercie pour ta disponibilité.

Bien fraternellement ! Claudine